Veni, vidi, vici. Vous avez probablement déjà entendu l’expression – ou son équivalent anglais, je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu –. Mais d’où vient une telle phrase ? Pourquoi les gens le disent encore aujourd’hui ?

Dans cet article, nous expliquerons ce que signifie l’expression, son contexte historique et pourquoi elle est encore couramment utilisée aujourd’hui.

Que signifie Veni, Vidi, Vici ?

Veni, vidi, vici est une expression latine qui se traduit littéralement par je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu. Le latin ne nécessite pas de pronoms individuels, car chaque mot est conjugué de la forme être (Venire, videre, vincere) à la première personne du singulier, forme active indicative parfaite.

Pour décomposer un peu cela, la première personne du singulier fait référence au fait que le sujet est moi, tandis que l'indicatif parfait actif signifie que l'action effectuée par le sujet s'est produite avant l'heure actuelle. Par conséquent, veni, vidi, vici se traduit par Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu, bien qu'il ne fasse que trois mots. Parce que l’anglais ne regroupe pas ses sujets dans ses verbes, la phrase est un peu plus longue en anglais.

Comme il existe plusieurs formes de latin, l’expression peut être prononcée de différentes manières. En latin ecclésiastique, forme généralement utilisée par l'Église catholique romaine, il se prononcerait vé-nee, vé-dee, vé-kee ou véh-nee, vé-dee, vé-chee . D'autres variantes du latin, telles que classique, tardif ou vulgaire, auraient prononcé l'expression différemment. On pense que Jules César, qui est à l’origine de l’expression, l’aurait probablement prononcée. weh-non, pipi, pipi basé sur les conventions linguistiques de l'époque .

Quelle est l’histoire de Veni, Vidi, Vici ?

Comme mentionné précédemment, c’est Jules César qui a créé Veni, vidi, vici, une phrase si célèbre. Le souverain de Rome était connu pour écrire ses expériences de guerre , et, selon plusieurs auteurs de la Rome antique, il est la source de la citation.

Pour découvrir pourquoi, nous devons remonter jusqu’à environ 50 avant notre ère. De 60 à 53 avant notre ère, Jules César, Crassus et Pompée ont gouverné Rome en tant que premier triumvirat. Tous trois étaient d'éminents hommes politiques romains qui cherchaient à contourner le système gouvernemental de freins et contrepoids de Rome, mis en place pour empêcher un seul homme d'acquérir trop de pouvoir. Bien que chacun agisse principalement dans son propre intérêt, les trois furent capables d'atteindre bon nombre de leurs objectifs personnels grâce à l'entraide, échangeant des faveurs entre eux jusqu'à ce qu'ils dirigent effectivement Rome.

Cependant, le premier triumvirat ne pouvait pas durer. César avait marié sa fille, Julia, à Pompée, mais sa mort en 53 avant notre ère ne signifiait pas grand-chose pour empêcher les deux dirigeants ambitieux de se quereller. Lorsque Crassus mourut en 53 avant notre ère, l'alliance se dissout et Pompée et César commencèrent à se battre ouvertement au Sénat, luttant pour le pouvoir selon leurs propres conditions.

Pompée, ainsi que tous les membres du Sénat sauf deux, ont exigé que César dissout son armée et mette fin à son mandat de gouverneur. César refusa et conduisit son armée vers Rome, provoquer une guerre civile .

Craignant d'être capturés, Pompée et son consul s'enfuirent de Rome. César le poursuivit, battant ses forces en Espagne et en Grèce. César fut finalement nommé dictateur, mais démissionna après seulement 11 jours.

En 48 avant notre ère, César fut de nouveau nommé dictateur mais quitta Rome peu de temps après pour chasser Pompée en Égypte. Au moment où il arriva là-bas, Pompée était déjà mort : Ptolémée XIII, alors souverain de l'Égypte, espérait courtiser l'approbation et les armées de César dans sa guerre contre sa sœur, Cléopâtre VII.

Cependant, le plan s’est retourné contre lui. Horrifié, César se rangea du côté de Cléopâtre et les deux devinrent amants. Ensemble, ils visaient à reprendre l’Égypte et en 47 avant notre ère, César et Cléopâtre vainquirent les forces de Ptolémée.

Ayant terminé son travail en Égypte, César entreprit de retourner à Rome, s'arrêter pour conquérir Zela en chemin . Profitant du chaos après les victoires de César contre Pompée, Pharnace, qui dirigeait le Bosphore cimmérien, avait pour objectif de récupérer les anciennes terres de son père en Asie Mineure, aujourd'hui connues sous le nom de Turquie. Il reprit certaines parties de la Bithynie et du Pont, ce qui attira l'attention de César. Bien que son armée soit épuisée, César conduisit ses troupes vers le Pont pour récupérer les terres.

Pharnace accepta de se soumettre aux exigences de César, à savoir qu'il quitterait le Pont et restituerait son butin. Cependant, contrairement aux attentes de Pharnace, César ne quitta pas immédiatement Pont : il sentit que Pharnace avançait trop lentement et décida d'utiliser la force.

Bien que les récits de la bataille varient, la plus petite armée de César a vaincu celle de Pharnace. Selon l'historien grec Appian , César a écrit Veni, vidi, vici, dans son rapport de la bataille, faisant référence à sa défaite rapide de Pharnace. Le récit de Plutarque convient que César a écrit ces mots dans une lettre au Sénat. Suétone ne mentionne pas de lettre au Sénat, mais affirme que La procession de César comprenait les paroles lors du triomphe du Pont .

Pourquoi Veni, Vidi, Vici est-il un dicton si populaire ?

L’explication la plus simple pour laquelle veni, vidi, vici est un dicton populaire est qu’il vient de Jules César, l’un des personnages les plus célèbres de l’histoire, et qu’il a une signification simple et forte : je suis puissant et rapide.

Mais ce n’est pas seulement le sens qui rend l’expression si puissante. César était un.gif'https://www.youtube.com/watch?v=TKnc2AEy1Bw' rel='noopener' >Veni, Vidi, Vici.